Fatigué par une terrible journée de labeur au lycée, je m'étais jeté à bras ouvert sur mon lit dans un soulèvement de poussière.
Je restais ainsi sans bougé, allongé sur le dos à regarder les petits nuages de poussière redescendre irréellement lentement. Un trait du soleil couchant la faisait scintiller comme des milliers d'étoiles.
Le Temps était suspendu.
Je m'apprêtait à devoir renoncer à cette agréable et rassurante sérénité et à revenir dans cette univers stressant qu'est celui de l'étudiant. Mais le Soleil laissa place à la Lune et les minutes s'écoulèrent avec un gout d'éternité. Tout était lent, terriblement lent, cela devenait presque terrifiant.
Je ne voulais plus bouger, je ne pouvais plus bouger. Mon corps pesait des tonnes. J'étais spectateur de mon corps, incapable de le faire agir.
Le monde qui paraissait serein devint subitement hostile et obscure. Je n'osais plus regarder autour de moi, le pouvais-je ?
Simple acteur de mon drame, je perçoit deux clignotement jaune pale dans le coin de mon champ de vision. Une respiration rauque suit.
Deux nouveaux clignotement plus jaune cette fois, et une respiration, plus sifflante.
La paralysie augmentait aussi vite que ma peur.
Mes sens commençait à être étourdit par la peur de ces ténèbres qui s'épaississaient
J' hurla, je cria, je bondis... mais pas mon corps.

Une peau froide et gluante se frotta à mon cou. J'aurai dut vomir à ce contacte écœurant.
Un Murmure.
Un Souffle.
...